La conjuration avait à sa tête les généraux Fromm à Berlin et Von Stulpnagel à Paris ; mais les conjurés jouèrent de malchance ; le comteVon Stauffenberg chargé de la serviette contenant la bombe, la déposa dans la salle où il était invité à participer à l'examen de la situation militaire en présence d'Hitler à 12h30 et il réussit à quitter la salle. Celle-ci explosa à 12h40; mais trois circonstances évitèrent la mort à Hitler :

• On effectuait des travaux dans le Q.G ; il faisait chaud; et la réunion eut lieu dans un baraquement en bois, fenêtres ouvertes, ce qui atténua l'effet de souffle.
• La serviette contenant la bombe, placée d'abord à deux mètres du Führer, fut déplacée par un officier qui la trouvait gênante.
• Hitler au moment de l'explosion se trouvait penché sur la carte et donc au trois quart protégé par la table ; il y eut des blessés graves et des morts ; hitler s'en tira avec une égratignure au doigt et des vêtements en lambeau ; Mussolini, dont la visite était prévue pour l'après-midi du 20, félicita Hitler d'avoir échappé à l'attentat.

Le comte Von Stauffenberg avait réussi à passer les deux postes de contrôle et à regagner Berlin pour accomplir la seconde phase du complot; les conjurés à Paris et Berlin se montrèrent piètres exécutants et ils furent vite mis hors d'état de nuire par Goebbels, Goering et Himmler; ils furent soit fusillés soit contraints au suicide soit ils furent jugés, condamnés et exécutés dans les mois qui suivirent . Le régime put ainsi continuer son existence.

Maquette établie d'après les déclarations du Général Warlimont.